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Inscription à la Commission Paritaire des Publications et Agences de Presse publiée au JO du 14 novembre 1997

ACTUALITÉ

Les vraies raisons du petit malaise d'Eric Raoult...

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... Une grosse garde-à-vue pour ce lundi 25 au matin...

Quelles sont donc les raisons du "malaise" qui a "terrassé" Eric Raoult dans sa mairie du Raincy ? Les médecins de l'hôpital du Kremlin-Bicètre où l'élu du 93 a été transporté en urgence par le SAMU, se posaient encore la question ce dimanche 24 juin au soir. Et ils n'arrivaient pas à trouver de réponse médicale. Du côté de la Préfecture de Bobigny, dont le "patron" est Christian Lambert, sarkoziste convaincu que le nouveau ministre de l'Intérieur a pourtant reconduit dans ses fonctions en annonçant qu'il mènerait sa mission en Seine-Saint-Denis jusqu'au bout, on pose la question : Eric Raoult n'aurait-il pas tout simplement mal supporté l'annonce de son placement en garde-à-vue pour ce lundi 25 au matin, à condition bien entendu qu'il soit physiquement disponible ? L'hospitalisation serait donc une façon d'échapper à cette mesure ? Eric Raoult, si souvent pourfendeur de ceux qui enfreignent les lois, ne peut avoir imaginé de se défiler ainsi ? Ce serait puéril et surtout voué à l'échec car ce rendez-vous ne serait que reporté... Et pourquoi le maire du Raincy se retrouverait-il ainsi traiter comme n'importe quel justiciable ? Une fois encore une réponse est fournie dans les couloirs de la Préfecture de Seine-Saint-Denis : depuis quelque temps, l'ambiance n'aurait pas été au beau fixe chez les Raoult, Corine et Eric. Jusqu'à ce que le vase déborde et que l'épouse de M. Raoult estime que les bornes aient été dépassées. Et , c'est bien connu, passé les bornes il n'y a plus de limites. Du coup, Corine Raoult aurait fait appel à la maréchaussée pour dénoncer ce qu'elle aurait subi. Et, au passage, elle aurait "balancé" quelques dossiers sur lesquels son mari aurait à s'expliquer. Mieux, elle aurait même voulu se présenter contre lui aux dernières législatives. Et c'est le Préfet Christian Lambert qui aurait été envoyé par Claude Guéant, ancien ministre de l'Intérieur et candidat malheureux à la députation sur Boulogne Billancourt, pour tenter de dissuader Mme Raoult de mettre de tels bâtons dans les roues de son député (pas réélu) de mari... En tout cas, Manuel Valls a bien fait de renouveller la confiance de la République à Christian Lambert, car voilà un Préfet tout terrain, capable d'intervenir dans toutes les situations, même celles pour lesquelles on ne l'attend pas...

Carnets de campagne d'un ministre de l'Intérieur "sorti"

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Polprox non ! Élu de proximité, dur dur

Une chose est d’envoyer la police au feu, quand on est ministre de l’Intérieur, une autre est d’y aller soi-même pour gagner ses propres galons en politique. Claude Guéant, ancien ministre de l’Intérieur, ancien secrétaire général de l’Élysée, ancien directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy place Beauvau, en fait l’amère expérience. Bombardé apprenti candidat au suffrage universel pour les législatives à Boulogne-Billancourt, la circonscription paraissait gagnée d’avance. C’était sans compter sur un UMP dissident. Mais ce n’est pas tant cela qui nous intéresse que quelques-unes des anecdotes autour de sa campagne. Lui qui a tant combattu la police de proximité, s’est aperçu que cette dernière n’était pas qu’un mot, même dans le domaine de la politique. Ainsi, durant le fort chabrol de Mohamed Mehra à Toulouse Claude Guéant ne cessait-il de tenir informé le maire de Boulogne Billancourt des péripéties du drame qui se nouait. Et l’élu, pas dupe depuis le parachutage de Guéant chez lui, de raconter en substance que ce dernier “cherchait sans doute à lui donner de l’importance car il avait besoin de lui”. En tout cas, les récits qu’il faisait des petits pas du candidat Guéant sur son secteur sont croquignolets. Ça va de Guéant à qui on a présenté le chef-placier du marché local, un “homme paraît-il incontournable”, mais dont l’ancien spécialiste de la lutte contre l’immigration découvre avec surprise que c’est un homme de couleur, à Guéant obligé de se taper du blanc (il voulait un café à 11 h !) au bistrot avec les forains, en passant par Guéant qui, quand M. le maire lui explique qu’il est de bon ton de remettre sa tournée, s’aperçoit qu’il n’a pas un rond dans ses poches… Et oui, c’est dur de “faire peuple” quand on a passé une bonne partie de sa vie sous les lambris de la République ! Mais c’est tout de même cela la “politique de proximité”, si l’on veut pouvoir se recaser à l’Assemblée Nationale… On n’insistera pas car, c’est bien connu, il ne faut pas désespérer Billancourt… Pour Boulogne, on ne sait pas…

Grogne policière et manifestations “coordonnées”

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Les dessous d'une fronde

Retour sur l'entre deux tours des Présidentielles et sur les premiers soubresauts et les premiers défilés "spontanés" dans la police. Les syndicats semblent débordés par des coordinations. Le 26 avril, des représentants de l'une d'elles sont reçus par le Président - candidat qui tient réunion publique au Raincy. Qui étaient vraiment ses interlocuteurs ? Ce soir-là, Nicolas Sarkozy propose, s'il est réélu, de faire passer un texte instituant la "présomption de légitime défense" pour les policiers. Ce projet a-t-il été mené à bien en réaction à la mise en examen pour homicide volontaire du policier qui a tué Amine Bentounsi le 21 avril à Noisy-le-Sec, ou a-t-il été élaboré plus tôt ? Qui l'a mis en forme ? Comment s'est réellement déroulée la première manif'de policiers à Bobigny ? Quel a été le rôle du Préfet Lambert à ce moment-là ? L'équation n'est pas anodine, à l'heure où les syndicats de police font patte de velours au nouveau ministre de l'Intérieur Manuel Valls, et alors que celui-ci n'hésitera pas à traiter avec les plus accessibles d'entre eux, leurs dirigeants fussent-ils "proches de Nicolas Sarkozy"... De plus, certaines des informations que nous apportons aujourd'hui pour éclairer ces questions sont aussi importantes pour une meilleure compréhension des forces en présence au ministère de l'Intérieur, chez les hauts fonctionnaires et dans la police...

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Quand l'anti-gang oublie ses origines, et les enquêtes qu'elle faisait

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Attaque de convoyeurs : la balise ET le cercueil

Il fut une époque où les hommes de la brigade de recherche et d'intervention (BRI) de la PJ parisienne, aussi nommée anti-gang, faisaient des enquêtes, des vraies ! C'était du temps des Broussard, Cancès, Bloch..., des patrons, des vrais ! Ces années-là, les balises que l'on colle sous les bagnoles des voyous n'étaient pas monnaie courante, pas plus que les caméras automatiques de surveillance à distance. Alors, comment faisaient-ils, les super-poulets ? Et bien, ils répertoriaient leurs cibles, les véhicules, les appartements, les téléphones de celles-ci, et ils les surveillaient, jour et nuit. Ainsi, au moment où les malfaisants "montaient au braquage", ils étaient suivis. Leur opération terminée, il ne restait plus qu'à les cueillir au retour. Certes, il pouvait y avoir des ratés. La police n'est pas une science exacte. Mais, cette façon de faire avait au moins un intérêt : si les malfrats devenaient nerveux au moment de passer à l'action, il était toujours possible d'intervenir à ce moment-là. Depuis, manque d'effectifs et technologie de pointe obligent, on se contente (apparemment) de poser des balises et d'attendre que ça bouge. Il est vrai que certains, Quai des Orfèvres, expliquent depuis longtemps que l'anti-gang est devenu un service d'appui, appelé le plus souvent afin d'opérer des interpellations délicates pour le compte d'autres services... Et certains "grands penseurs" de la PJ parisienne de se dire que, pendant que les balises bossent, les flics peuvent courir d'autres lièvres. Dans l'affaire d'Aubervilliers, qui dit balises, dit véhicules et malfaiteurs identifiés. Donc, normalement, points de chute et téléphones pouvant être surveillés. Et, partant, possibilité d'intervenir si les malfaisants deviennent dangereux. Rien de tout cela. Et un haut fonctionnaire du 36 se félicite même que les moyens techniques déployés ont permis des interpellations rapides. C'est la famille du convoyeur grièvement blessé qui va être contente d'apprendre qu'il y avait (peut-être) moyen de faire autrement...

Gaudin, Péchenard, Squarcini : "Sarko nous a tuer !"

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Non, F. Péchenard n'a pas été un "excellent" DGPN !

Claude Guéant, qui navigue désormais en politique (nous vous en reparlerons), n'a pas manqué de réagir aux remplacements de Michel Gaudin (Préfet de police de Paris), Frédéric Péchenard (DGPN), Bernard Squarcini (DCRI).  N'en déplaise à M.Guéant, Frédéric Péchenard ne laissera pas un souvenir impérissable à la DGPN. Lui qui fut l'un des meilleurs flics de police judiciaire de sa génération, si ce n'est le meilleur, n'était pas fait pour ce poste de gestionnaire. Mais il ne pouvait refuser cette nomination à son mentor et ami Nicolas Sarkozy. Longtemps, il évita les syndicats (leur fréquentation est pourtant l'un des premiers boulots d'un DGPN) ; jamais il ne manquait une occasion de confier à ses copains de la PJ combien il s'em... à la DG (lire : Police : l'envers du décor. Ed Jean Claude Gawsewitch) ; "Il descendait dans mon bureau à la DCPJ, pour prendre le pouls des affaires en cours, tant ça lui manquait" raconte l'ancienne patronne de la PJ, Martine Monteil ; et lui aussi (comme Nicolas Sarkozy) se laissa aller à combattre les collaborateurs soupçonnés de n'être pas assez loyaux. Gilles Leclair, qui ne remplaça pas Martine Monteil pour cela, en sait quelque chose ! Bernard Squarcini lui aussi "n'était plus ce qu'il avait été". Le patron du renseignement intérieur, fut un des plus fins RG que ce service avait connu, même lorsqu'il "jouait à domicile", en Corse. À une époque où il "en fallait", du patron au plus petit inspecteur insulaire. Mais, quand on accepte d'espionner des journalistes, de lancer des enquêtes concernant l'(les) épouse(s) du Président, et lorsque l'on se "plante" sur la surveillance d'un Mohamed Mehra, sans du coup pouvoir l'empêcher de perpétrer les massacres de Montauban et Toulouse, non, on ne peut pas pavoiser ! Quand à Michel Gaudin, Préfet de Police parisien jusqu'à aujourd'hui, c'est sans doute le plus sage. Nous recevant en décembre 2011, il ne nous avait pas caché que son remplacement, en cas d'alternance, relevait d'une gestion politique de la police dont il savait avoir lui aussi bénéficié...

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