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Inscription à la Commission Paritaire des Publications et Agences de Presse publiée au JO du 14 novembre 1997

ACTUALITÉ

Un salafiste Nantais renvoyé au Maroc

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EXCLUSIF CREDO : Ali Benhamou, plus facile à expulser qu'à surveiller

Behamou2Question : Ali Benhamou, expulsé ce jeudi 31 janvier 2013 du territoire Français vers le Maroc est-il le même que celui dont nous parlions dans les colonnes de l'un des périodiques auxquels l'agence de presse CREDO collabore ? (voir notre fac-similé). Le nôtre était Nantais... Celui qui a été raccompagné à la frontière l'est aussi. Celui que nous évoquions en novembre dernier était très dangereux, selon nos informateurs... Le communiqué, publié par le ministère de l'Intérieur, après l'expulsion de jeudi, précise les velléités d'Ali Benhamou : "Sa volonté de recourir à la violence et son hostilité envers les valeurs de la République ne font aucun doute. Son expulsion s'est imposée". Le nom du nôtre et celui de l'homme refoulé vers son pays d'origine sont les mêmes... Coïncidences ? Quoi qu'il en soit, s'il s'agit du seul et même personnage, on est bien content d'apprendre qu'il avait été repris en main par les services chargés de le surveiller. Car les aventures que nous décrivions voici trois (!) mois posaient questions...
(Pour plus d'infos : Alain Hamon 0144097880 - credophoto@wanadoo.fr)

Kurdes assassinées à Paris

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La piste de la vengeance personnelle

Les enquêteurs de la section antiterroriste (SAT) de la brigade criminelle de la police judiciaire parisienne, et ceux de la sous-direction antiterroriste (SDAT) de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) devaient déférer ce matin un des deux hommes placés en garde-à-vue depuis plusieurs jours. Mais l'enquête a avancé, même si le suspect qui devait être mis en examen dans la foulée de sa présentation aux magistrats n'a - pour l'instant - rien avoué, et si l'arme du crime n'avait toujours pas été retrouvée ce lundi en fin de matinée. Selon une source à la direction régionale de la police judiciaire parisienne, au 36 Quai des Orfèvres, les policiers chargés d'élucider ce triple meurtre ont réorienté leur enquête, compte tenu des éléments qu'ils ont recueillis. En effet, selon cette source, le meurtrier présumé n'aurait pas agi pour des raisons politiques. Il est en effet apparu aux policiers de la brigade criminelle qu'un différent aurait pu intervenir entre lui et au moins l'une des victimes, si ce n'est les trois. L'homme n'aurait pas supporté de ne pas être appelé à des responsabilités plus importantes au sein du mouvement représenté par les trois femmes tuées par arme à feu. "Il aurait difficilement accepté que seules des femmes se voient si haut placées dans la hiérarchie du mouvement, sans qu'un homme soit appelé à leurs côtés", précise cette source policière. Et, selon les enquêteurs, le suspect aurait bien voulu être celui-ci... Faute d'aveux, pour le moment, et d'arme du crime, c'est maintenant l'instruction menée par un juge qui devra apporter de l'eau au moulin des policiers, dans ce sens ou dans un autre...

Statistiques de la délinquance

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La bombe d’Hortefeux dans le tiroir de Valls

Après la publication des statistiques, peu reluisantes, de la criminalité et de la délinquance pour les mois d’octobre et de novembre, certains ont cru bon imaginer que le ministre de l’Intérieur voulait “changer le thermomètre” destiné à effectuer ces mesures. Certes, celui-ci va évoluer. Mais Manuel Valls n’a rien voulu du tout ! En fait, il a trouvé le nouvel outil laissé derrière lui par son prédécesseur Claude Guéant et imaginé du temps de Brice Hortefeux, parmi d’autres dossiers en gestation. Ou plutôt sous son siège ! Car l’usine à gaz, que les spécialistes des statistiques de la délinquance et de la criminalité, qu’ils soient policiers ou pas, connaissent sous le nom de LRPPN3, est une belle bombinette. L’engin, tout théorique mais pas moins politiquement dangereux, a été laissé en plan pour exploser au nez des socialistes, dans le courant des premiers mois de 2013. “L’erreur de Manuel Valls aura été de ne pas le désamorcer dès sa prise de fonction, commente un membre du cabinet du directeur général de la Police nationale. Mais peut-être était-il gêné aux entournures, car l’un des principaux artisans du système, si ce n’est le seul, s’appelle Alain Bauer…”. Et celui que beaucoup considèrent comme le “pape de la statistique” est aussi ami avec l’actuel locataire de la place Beauvau, qu’il était lié avec les équipes Sarkozy. La mise en place de ce nouvel outil a été annoncée en janvier 2012. Puis, après une période d’essai, il a été mis en place dans les gendarmeries six mois plus tard. Les services de police en ont aussi été dotés, mais avec pas mal de ratées. Ainsi, un officier de police judiciaire d’un service d’enquête de sécurité publique, en province, explique : “Le logiciel est en effet en fonction depuis juin de cette année. En revanche, tout le monde ne l’utilise pas. Soit parce que les fonctionnaires n’ont pas encore été tous formés, soit parce que le système bogue encore. Dès lors, en tout état de cause, les statistiques ne peuvent donc pas encore être correctement élaborées à partir de ce logiciel. En conséquence, certains peuvent encore trafiquer les chiffres…” Et pas forcément pour les adoucir, comme s’était le cas avant.

Les nouveaux ripoux de Marseille

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Neuf ans de silence de la hiérarchie !

Que cherchaient les différents responsables de la sécurité publique de Marseille depuis 2003, en « écrasant » quasi systématiquement les soupçons de malversations et de pratiques curieuses en vigueur à la BAC Nord (brigade anti - criminalité), dont on parlait déjà à l'époque dans les milieux policiers marseillais. Même si le problème n'est apparu au grand jour qu'en 2007 ? La paix sociale dans la police ? La continuation d'une folle politique du chiffre instaurée par Nicolas Sarkozy et suivie par Claude Guéant ? Car il faut bien le dire, beaucoup des policiers soupçonnés aujourd'hui obtenaient des résultats dans la lutte contre la moyenne délinquance et le trafic local de stupéfiants, au risque de s'y brûler les ailes. A un autre niveau (on parle aujourd'hui de flics en uniforme opérant en civil dans les quartiers chauds), nous voilà (presque) revenus à l'affaire Neyret. La différence c'est qu'avec ce dernier, c'est la police judiciaire qui était mise à mal. Et du coup, la question est toujours la même : jusqu'où peuvent aller des policiers ? Jusqu'à quelle limite peuvent-ils franchir la ligne jaune pour « faire du résultat » ? Les relations troubles avec les indics, les enveloppes, les « petits cadeaux », on peut toujours considérer que c'est déjà trop. Les vieux « poulets » diront que tout dépend ce que les voyous et les flics obtiennent en échange. Pour cette partie de l'histoire qui a commencé mardi soir, on retiendra qu'il s'agit de quoi « améliorer l'ordinaire » d'un policier et de sa famille. Mais, sur certains d'entre eux, pèsent aussi des soupçons de braquage de dealers, les armes à la main. Une anecdote racontée par un homme de la PJ évoque une de ces opérations finissant avec des balles dans la carrosserie de la voiture des policiers... Un excellent observateur de la vie des malfrats et des policiers locaux conte cette histoire d'un trafiquant laissant cinq kilos de shit sur les quinze en sa possession pour être « couvert ». Sauf qu'il n'avait pas payé la marchandise à ses fournisseurs ! Difficile ensuite d'expliquer à ces derniers qu'il s'en était fait « taxer » une partie par des policiers. D'ailleurs, il a été éliminé ! À tel point qu'aujourd'hui, à force de coups tordus, certains se demandent si ce dossier de corruption n'est pas à l'origine d'une partie des règlements de compte Marseillais. Les mêmes rappellent que fin 2011, l'information courait la cité des Micocouliers qu'un dealer avait été « balancé » à d'autres par des flics. Quelque temps plus tard, il finissait révolvérisé sur le pavé Marseillais.

Congrès Unité SGP-Police

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Comte se défausse pour ne pas être viré

Hier soir à Gujan-Mestras, après deux journées marathon, Nicolas Comte, secrétaire général du syndicat majoritaire chez les gardiens et gradés de la Police nationale a jeté l'éponge. Il savait ses jours comptés et, plutôt que d'être "viré", il a préféré ne pas "être candidat à un quelconque poste lors de ce congrès"... C'est en effet plus élégant en le disant ainsi. Face à plus de 300 délégués des deux syndicats qui forment l'Unité SGP-Police (le SGP majoritairement parisien) et Unité (policiers de province et des Compagnies Républicaines de Sécurité), M. Comte a cependant déclaré qu'il assumait "pleinement (mon) bilan de secrétaire général". Selon de nombreux participants aux travaux, la qualité de ce "bilan" ne semblait pas si évidente que cela. De plus, voici longtemps que les adhérents de la partie Unité de cette Union, qui devait aboutir à la constitution d'un syndicat unique, s'étonnaient d'avoir apporté le plus gros des troupes à celle-ci dès la fondation, et de ne pas en avoir la maîtrise "politique". Enfin, quelle "politique" justement défendait Nicolas Comte ? Outre le fait d'expliquer qu'il aurait eu des accointances avec l'UMP (ce qu'il dément), ses adversaires lui reprochaient d'avoir trop accompagné les politiques de sécurité de Nicolas Sarkozy, de Michèle Alliot-Marie, de Brice Hortefeux et de Claude Guéant. "Sans pratiquement se démarquer de son concurrent syndical Alliance" (classé UMP) explique un responsable CRS d'Unité Police. Selon un participant au congrès extraordinaire qui se termine demain, "il est tout de même très surprenant que sur quelque 38 000 policiers qui ont voté SGP-Unité Police aux dernières élections professionnelles, on ne compte aujourd'hui que 3 000 adhérents du SGP". D'ailleurs, ce jeudi 27 septembre au matin, un seul poste de responsabilité dans le futur bureau d'Unité-SGP était offert à un membre du SGP. Et encore n'était-il pas certain de l'obtenir...

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