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Déraillements sur la ligne Paris – Limoges

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Le souvenir du groupuscule AZF

Le jour où il semble qu'une éclisse a provoqué la catastrophe du train Corail Paris Limoges Toulouse à Brétigny-sur-Orge, une autre pièce métallique de même nature, endommageait la voie ferrée à plusieurs centaines de kilomètres de là, entraînant le déraillement partiel d'une locomotive, près de Bessines, au Nord de Limoges. C'est en fait l'accès ferroviaire au site d'entreposage de déchets nucléaires d'AREVA qui était visé. À cet endroit, une bretelle d'environ cinq kilomètres mène de la voie principale au complexe privé.
Une question de plus se pose désormais : était-ce la ligne Paris Limoges Toulouse qui était visée ce 13 juillet ? Était-ce AREVA ? Une revendication d'un militant anti-nucléaire est parvenue à la rédaction de nos confrères du Populaire à Limoges. Or, c'est à peu près au même endroit que, le 21 février 2004, une bombe sophistiquée mais dont le système de mise à feu avait fait défaut, avait été déposée par un mystérieux groupe terroriste AZF. Celui-ci menaçait l'État Français depuis le mois de décembre 2003 de détruire des lignes SNCF si une rançon de quatre millions de dollars et d'un million d'euros ne lui était pas versée. Les 13 et 17 février 2004 le groupe avait fait parvenir des messages aux autorités pour prévenir que "dix bombes", placées à divers endroits du réseau ferré français entreraient en action au passage des trains, à moins que l'argent soit livré. Une tentative de versement avait eu lieu en Seine-et-Marne mais les interlocuteurs inconnus n'étaient jamais venus la récupérer. Depuis, l'enquête n'a jamais rien donné.

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