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Inscription à la Commission Paritaire des Publications et Agences de Presse publiée au JO du 14 novembre 1997

Quelle sécurité pour Marseille ?

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Si tu ne viens pas à Gardère…

Bien sûr, bien sûr, le Préfet Gardère défend son bilan... Et pour cause, il joue sa place ! Il a été nommé Préfet délégué à la sécurité dans la capitale phocéenne (aussi) car Claude Guéant ministre de l'Intérieur, son cabinet et la plupart des directeurs des services actifs de la Police nationale n'en pouvaient plus des manières de matamore que Gardère déployait au cabinet du ministre... Le directeur central de la sécurité publique, le chef des CRS, celui de la Direction centrale de la sécurité intérieure (DCRI), ne cessaient de se plaindre des interventions permanentes de Gardère dans leurs domaines de compétence. Il y avait besoin de quelqu'un à Marseille à la même époque, ce fut une aubaine pour le ministre ! Et, une fois installé dans le Sud, Zorro continua à "rouler les mécaniques" car, les mêmes que ceux cités plus hauts s'en plaignirent encore ! Sans compter les têtes qu'il coupa, ajouta l'amertume à la confusion... Alors que la première chose qu'il fallait faire, au poste qu'il venait de prendre, était d'ajouter du liant entre les différents services et, surtout, entre les hommes... Du coup, et malgré des chiffres, toujours contestables, les résultats ne furent (et ne sont toujours pas) au rendez-vous. Interrogé voici quelques mois par Yves Calvi, Alain Gardère avait déjà été mis en difficulté sur l'efficacité de ses premiers mois à Marseille...
Quant aux grandes idées d'Alain Gardère pour lutter contre le trafic de stupéfiants, face à celles qu'émettent ceux qui le contestent, parlons-en ! M. le Préfet délégué à la sécurité marseillaise déclarait ce matin sur une antenne que boucler telle ou telle cité (avec des militaires ou des policiers, comme il dit l'avoir déjà testé) ne servait à rien car les dealers allaient ailleurs... Il répondait ainsi à une élue locale qui réclame l'état d'urgence pour sa ville. Ce qui n'est pas forcément une formule. Rappelons quand même que l'une des parades lancée par M. Gardère pour s'attaquer au problème fut, il y a peu, de suggérer l'implosion d'une barre d'immeuble (!). Sauf que, si l'on en croit ce qu'il a dit ce vendredi matin 31 août en radio, ce sont toutes les barres occupées par les dealers qu'il aurait fallu pulvériser sinon, comme dirait M. Gardère... les vendeurs de drogue seraient allés ailleurs.... CQFD

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